Notre e-sommelier

On vous conseille pour trouver le bon vin, et vous aide à retrouver votre facture et suivre votre colis.

Pour continuer, cliquez sur l'une des trois options

Un admin a pris la main

Livraison gratuite à partir de 199€ d'achat

Retrait gratuit des commandes disponibles à la cave de D'or et de vins

Votre e-sommelier personnel en temps réel pour des accord parfaits.

Livraison gratuite à partir de 199€ d'achat

mon compte
panier
0
ActualitésCultureVins

Les idées reçues sur le rosé 

Marina Tessier
25 août 2023
Aucun commentaire

La relation ambivalente qu’entretiennent les Français avec le vin rosé pourrait être comparée à un jeu de séduction oscillant entre passion et retenue. Malgré les critiques fréquentes – accusé de manquer de complexité, d’avoir des arômes standardisés et de ne pas vieillir avec grâce – ce breuvage trouve néanmoins preneurs à hauteur de 20 millions d’hectolitres par an en moyenne. La France se hisse fièrement au rang de premier producteur mondial de vin rosé en termes de volume, tout en se distinguant comme le pays où sa consommation est la plus élevée. Dans ce paradoxe, émerge une série de stéréotypes persistants d’été en été, méritant une remise en perspective éclairante. 

Contrairement à une idée fausse répandue, le vin rosé tranquille ne résulte pas d’un simple mélange de vin blanc et de vin rouge. La création de ce vin riche en histoire repose sur deux méthodes distinctes. La première, largement employée, commence par la récolte de raisins rouges à pulpe blanche. Après pressurage, le jus est brièvement mis en contact avec les peaux pendant quelques heures, en moyenne, dans le but de lui donner sa teinte caractéristique. Ensuite, ce futur vin entame la fermentation alcoolique, suivie d’une courte période d’élevage avant la mise en bouteille. La seconde méthode, appelée saignée, se rapproche davantage de la production de vin rouge. Le jus macère et fermente brièvement au contact des peaux, puis suit le processus de vinification traditionnel.

Une boisson qui ne se limite pas à être simplement un apéritif

Même s’il excelle en tant qu’apéritif, il peut également se révéler captivant à table. Les rosés obtenus par pressurage, dotés d’une teinte pâle, s’harmonisent parfaitement avec des salades fraîches et des poissons grillés. Pour une touche d’originalité, expérimentez son association avec un fromage de chèvre. Quant aux rosés produits par saignée, plus structurés, ils se marient à merveille avec des viandes blanches et des grillades. Les mets orientaux, souvent épicés, trouvent également une complicité remarquable avec ces rosés, riches en arômes et en caractère.

Le vin rosé ne se cantonne pas exclusivement au sud de la France 

Souvent associé à la Méditerranée, il est vrai que la Provence demeure une région emblématique, en termes de quantité produite et de renommée. Cependant, les terres du mourvèdre, de la syrah et du grenache doivent occasionnellement partager la scène avec des régions moins attendues. Le Bordelais, par exemple, ne reste pas en marge, affichant une production constamment croissante depuis près de quinze ans. Grâce à ses cépages merlot et cabernet sauvignon, Bordeaux propose des vins adoptant une approche plus classique, potentiellement moins axés sur les arômes, mais certainement capables de convaincre les sceptiques du monde du rosé.

Une histoire riche et ancienne

Remontez le temps jusqu’à l’Antiquité, où les premiers vins produits dans le vaste bassin méditerranéen, des terres grecques à l’Empire romain, se distinguaient par leur clarté. Issus de raisins foulés et de jus immédiatement mis en fermentation, ces vins d’autrefois arboraient des teintes pâles, dévoilant une méthode de production unique. Le vignoble des vins de Provence, berceau de la viticulture française, joue un rôle central dans cette histoire, produisant du vin rosé depuis près de 2 500 ans. Alors que d’autres régions s’orientent vers la production de vins rouges à partir du XIIe siècle, la Provence maintient son attachement au rosé. Elle affine les variétés de raisins et les terroirs, développe un savoir-faire ancestral et perfectionne des techniques traditionnelles. Aujourd’hui, la région se distingue en tant que seul endroit au monde où la production de rosé prédomine, témoignant ainsi d’une histoire riche et fascinante.

La fausse idée selon laquelle la production de rosé est simple

En réalité, c’est un vin qui requiert un savoir-faire et une expérience considérables, et il est souvent considéré comme l’un des plus complexes à élaborer ! Contrairement aux mythes persistants, le rosé ne résulte pas de la simple fusion de vins blancs et rouges, mais plutôt de l’utilisation exclusive de raisins noirs. La production de rosé exige des grains de raisin parfaits et une maîtrise approfondie des techniques de vinification.

Dans le cadre du vignoble des vins de Provence, les vignerons ont développé une méthode de vinification spécifique pour conserver la fraîcheur des raisins récoltés. Il s’agit de la méthode du pressurage direct, mise en œuvre dès l’arrivée des raisins en cave. Cette technique permet de délicatement séparer le jus de la peau, en recueillant partiellement ou totalement le premier jus. Après avoir éliminé les impuretés fines, le jus clair ainsi obtenu est rapidement mis en fermentation à des températures contrôlées. Le résultat : des vins d’un rose pâle, reconnaissables en bouche grâce à leur caractère fruité acidulé distinctif.

Les différentes nuances de rosé 

Types de rosé :

Nuancier de couleurs des différents vins rosés.

Clos capitoro : Ce vin sissu du cépage Corse Sciacarellu, par saignée, après macération lui donne de la puissance. Sa fermentation se fait à faible température (14°), afin de lui conserver tous ses arômes.

Bouteille rosé Clos Capitoro.

Castellu du Baricci : Arborant une teinte pâle, ce rosé délicat allie avec finesse fraîcheur et une subtile note vineuse, se révélant ainsi l’accompagnement idéal pour les délices méditerranéens. Un authentique rosé gastronomique à ne pas manquer !

Bouteille rosé Castellu di Baricci.

Château Saint-Maur – Saint M : Issu de vignes enracinées dans des sols argilo-calcaires riches en schiste et quartz, ce nectar salivant est idéal à l’apéritif et s’accorde avec brio aux repas raffinés, tels qu’un savoureux tartare de saumon.

Bouteille de rosé Chateau Saint-Maur - Saint M, au bord de l’eau.

Et devinez quoi ? Le rosé, devenu la star incontestée, ne se limite plus à l’été seul, mais s’invite à votre table tout au long de l’année, pour égayer vos journées 365 jours durant. Laissez-vous séduire par ce plaisir polyvalent et découvrez dès maintenant nos rosés qui transcendent les saisons !

J'aime 273 Partager Tweeter Partager Épingler

Article précédent

La fermentation alcoolique dans la production de vin 

Article suivant

Découvrez le mariage parfait entre chocolat et vin ! 

Recommandé pour vous

Les tendances du marché du vin en 2024

Les tendances du marché du vin en 2024 : vins faibles en alcool, cocktails prêts à boire, et la montée du rosé.

Lire

Avis de la communauté

Commentaires sur Les idées reçues sur le rosé 

Il n'y a malheureusement pas encore d'avis pour cet article. Mais peut-être que vous serez le premier à faire le pas et à laisser un commentaire ?

Laissez nous un avis !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *